Dix-sept partis maliens de l’opposition, de mouvements et d’associations de jeunes ont signé dimanche à Bamako, le manifeste pour l’alternance en 2018, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.
Les partis maliens se rejouissent de la signature de l’alternance
Parmi ces leaders politiques qui ont signé, figurent le chef de file de l’opposition Soumaila Cissé, le président du Parti pour la renaissance nationale (Parena) Tiébilé Dramé, le maire de Sikasso (Sud), Kalfa Sanogo et l’honorable Amadou Thiam, président de l’Alliance pour la Démocratie et la Paix (ADP-Maliba).
Après avoir signé, le président du Parena Tiébilé Dramé a déclaré à ses sympathisants que « cette manifestation préfigure la victoire du 29 juillet, jour du scrutin de la présidentielle.
Réitérant le soutien son parti partout où l’on parle de l’alternance, Soumaila Cissé a soutenu que « si Ibrahim Boubacar Keita (IBK) ne laisse pas le pouvoir, nous allons le lui retirer », en langue Bambara.
Quant au maire de Sikassa, Kalfa Sanogo, il a appelé à « l’union et au rassemblement pour sortir le pays dans le trou », après avoir signé.
Selon ces signataires, en entrant en fonction le 4 septembre 2013, le président de la République (Ibrahim Boubacar Keita) s’était engagé à assurer le bonheur des Maliens, l’honneur de la Patrie, l’intégrité du territoire et l’unité nationale du pays.
À quelques mois de la fin de son mandat, ces opposants ont affirmé que le bilan du président est caractérisé notamment par « une absence notoire de vision, un autisme et une insuffisance notoire de dialogue avec les partenaires sociaux et politiques ».
Ils se disent déterminé à « élaborer un programme minimum commun de l’alternance pour mobiliser le peuple en vue de sauver le Mali et de créer une grande coalition nationale pour la transparence électorale et le changement ».
Rappelons que les élections du 29 juillet prochain au Mali se tiendront dans un climat d’insécurité avec le Nord du pays qui est en proie aux attaques des groupes jihadistes.