Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a remis sur pied le système national assurance maladie après avoir payé en 15 mois, 250 sur les 300 millions de dollars de dette qu’avait contractée le précédent chef d’Etat, John Dramani Mahama, lors d’un discours à Londres.
Assurance maladie relancée grâce à la dette épurée
« Sur la dette de 1,2 milliard de cédis dont nous avons hérité, soit l’équivalent de 300 millions dollars, nous avons payé, au cours des 15 derniers mois, 1 milliard de cédis, soit 250 millions dollars » a dit Nana Akufo-Addo, ajoutant que « son gouvernement était à jour des paiements aux prestataires de services et donc remet sur pied le système national d’assurance maladie ».
Au cours de son intervention au sommet dont la thématique était « L’Afrique au travail : éduqué, employé, habilité », le président du Ghana a dit avoir « remis sur les rails, le système national d’assurance maladie (NHIS) du pays qui croulait sous le poids d’une énorme dette »
La grande majorité de la dette réglée a permis au système de retrouver « son efficacité », de sorte que pour « un montant minimum, les assurés peuvent avoir accès à un large éventail de services médicaux » a déclaré le chef d’Etat du Ghana.
Le Ghana a adopté en 2003, la loi sur assurance maladie nationale de santé. Celle-ci instaure le Système national d’assurance maladie (NHIS) qui poursuit plusieurs objectifs.
Il s’agit notamment de garantir les prestations de services de soins de santé de base, aux personnes qui résident dans le pays ; de mettre en place une Autorité chargée d’enregistrer les systèmes d’assurance maladie, de leur accorder une licence, de les réglementer ; d’accréditer et de surveiller les prestataires de soins de santé qui exercent leurs activités dans le cadre du système d’assurance maladie.
Cette initiative selon le président du Ghana vise à « permettre aux plus pauvres d’avoir accès aux services de santé en limitant leurs dépenses de santé ».
Ce régime national d’assurance santé du Ghana est décentralisé et s’appuie sur les systèmes communautaires de santé dans les districts. Etant entendu que dans le pays, le district est l’entité territoriale de troisième niveau après la région.