Le gouvernement du cameroun a mis un terme, samedi aux activités de l’organisation dénommée Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (MIDA), une « entreprise d’escroquerie, n’ayant aucune existence légale sur le territoire », selon une note.
Le gouvernement du Cameroun met un terme aux activités d’une entreprise faussaire sur son sol.
« Le ministre de la Communication porte à la connaissance de l’opinion publique, que le gouvernement vient de mettre un terme aux activités de l’organisation MIDA qui n’a aucune existence légale », indique la note signée par Issa Tchiroma.
Selon M. Tchiroma, il s’agit d’ »une entreprise monstrueuse d’escroquerie de grande envergure, dont l’objectif déclaré par les initiateurs, sur fonds d’activités dolosives, clientélistes et d’opération de charme, est de faire miroiter à leurs victimes, essentiellement des jeunes, des formations, recrutements et financements mirobolants pour leurs projets. »
Le mécanisme utilisé consistait à « collecter auprès de tout nouvel adhérent, 12.500 FCFA pour lui rétrocéder en un temps réduit 70.000 F », a expliqué le ministre Tchiroma accusant l’organisation d’avoir « réalisé un montage frauduleux, qui consiste à rémunérer les investissements ou les épargnes de ses cibles sur la base des fonds procurés par les nouveaux adhérents.
Au Cameroun, l’entreprise MIDA a soutiré plusieurs milliards FCFA à ses adhérents selon les autorités du pays.
« Ce subterfuge a permis aux initiateurs de rassembler pour leurs propres comptes, d’importantes ressources financières, estimées à plusieurs milliards FCFA, en violation de toutes les règles en la matière. », a-t-il précisé.
Le chef de l’Etat Paul Biya a « instruit » le gouvernement de « prendre toutes les dispositions nécessaires pour procéder à l’indemnisation de tous les adhérents à la structure, » a ajouté Issa Tchiroma.
Les responsables de cette organisation et leurs complices, qui ont été « identifiés et interpellés » vont « répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes », a conclu M. Tchiroma invitant les Camerounais à la « vigilance. »et prudence.