La Société Internationale de Transport Africain par Rail (SITARAIL), une filiale de l’entreprise Bolloré transport et logistiques a annoncé lundi à Abidjan la réception de quatre nouvelles locomotives, pour augmenter ses capacités opérationnelles, dans un communiqué.
La SITARAIL s’engage dans une opération de renforcement en équipement
SITARAIL a annoncé l’arrivée « de quatre nouvelles locomotives » en vue d’accroître sa » capacité de traction », indiqué la note de la direction.
Basée à Abidjan, la SITARAIL, filiale de Bolloré Transport et logistiques opérant dans le domaine des chemins de fer en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso, dispose d’une concession sur le réseau ferroviaire de ces deux pays voisins.
SITARAIL est dirigé par Joel Hounsinou depuis juillet 2011, après la démission de Monsieur Bruno Marilhet comme directeur général de la société, cette société internationale a des locomotives de type 22, d’une » puissance de 2.250 chevaux.
Ces locomotives ont été fabriquées dans les usines de la société NREC, basées à Mont Vernon, situées dans l’Etat de l’Illinois, aux Etats-Unis ».
Selon le communiqué, les quatre nouvelles locomotives » offrent chacune une capacité de traction de 1.250 tonnes brutes.
Ce nouvel arrivage d’équipement « précède l’arrivée d’une centaine de Wagons plateformes, attendus à Abidjan, d’ici la fin 2018 », selon le document.
« Ces wagons permettront à SITARAIL d’augmenter les performances du réseau et de répondre également à la demande des clients »
« Après l’acquisition de matériels ferroviaires, d’importants travaux de réhabilitation et de modernisation des infrastructures de cette société vont être engagés prochainement sur l’ensemble du réseau ferroviaire.
Ces grands travaux structurels visent à améliorer la qualité de service et optimiser les activités opérationnelles » selon la direction.
Les investissements confirment les engagements pris par SITARAIL dans le cadre de la convention de concession révisée, signée en juillet 2016 et permettront de contribuer au désenclavement des régions ainsi qu’à la croissance des pays traversés