Le président de la coalition « débout pour la démocratie en Côte d’Ivoire, Morifere Bamba, a annoncé une conférence publique à Paris le 22 avril, pour appeler à la mobilisation et à la résistance les forces vives de la diaspora pour « sauver la Côte d’Ivoire du chaos qui s’annonce », dans un communiqué.
Morifere Bamba appelle à la solidarité contre la mauvaise gouvernance
« Face aux graves menaces qui pèsent contre la Côte d’Ivoire, et en vue de défendre la démocratie, l’état de droit, et la bonne gouvernance, la coalition « Debout, sauvons la Côte d’Ivoire » organise à Paris une grande conférence publique afin d’appeler à la mobilisation générale et à la résistance de toutes les forces vives de la diaspora », a mentionné le communiqué, et signé du professeur Morifere Bamba.
La coalition « Debout, pour sauver la Côte d’Ivoire », est une plateforme d’actions pour le changement en Côte d’Ivoire. Tenu par Moriféré Bamba, par ailleurs, président du Rassemblement du peuple de la Côte d’Ivoire (RPCI).
Bamba Morifere pointe du doigt la mauvaise gouvernance du président ivoirien
Le 24 février à Abidjan, il avait dressé un bilan négatif du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, tant au plan politique, économique et social, lors d’une conférence de presse.
M. Bamba, président de la coalition, a expliqué que « la démocratie va à reculons dans le pays », et que président ivoirien veux contrôler toutes les institutions telles que, la Commission électorale indépendante (CEI), le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.
Poursuit-il, en révélant qu’ »au plan économique, on assiste à la mise en coupe réglée de l’économie nationale par le bradage des entreprises d’Etat au bénéfice et au service d’un clan familial établissant de façon éhontée un conflit d’intérêts ».
Dans ce même élan, le professeur Bamba Moriféré, a dévoilé que « le port autonome d’Abidjan, entreprise au statut régalien, a fait les frais avec la création de Web Fontaine et Port Security, privant ainsi les recettes douanières d’une ressource essentielle et mettant gravement en cause la viabilité du port d’Abidjan ».