La police Burkinabe a annoncé mercredi, avoir abattu les « six individus dont les portraits robots ont été diffusés », et présentés par le ministère de la Justice comme, « les auteurs » des attaques armées qui ont ciblé le 2 mars l’état-major général des armées et l’ambassade de France, et causé la mort de huit soldats.
La police BUrkinabe met hors d’état de nuit des jihadistes
« Les individus dont les portraits robots ont été diffusés, furent abattus par les forces de défense et de sécurité Burkinabè, a indiqué une note de la police Burkinabe.
A l’occasion d’un appel à témoins, la police Burkinabe a diffusé sur les réseaux sociaix (son compte Facebook), les portraits robots de six hommes, invitant ainsi la population burkinabè à des « témoignages et informations (qui) seront d’un grand concours dans le cadre d’une enquête de Police Judiciaire en cours ».
Mais, en ce qui concerne le ministère de la Justice, il a présenté les hommes recherchés comme étant les » auteurs des attentats du 2 mars 2018 à Ouagadougou », la capitale du Burkina Faso.
Le 2 mars dernier, des hommes « lourdement armés », ont simultanément attaqué l’état-major général des armées du Burkina et l’ambassade de France, à une distance d’environ deux kilomètres.
La police Burkinabe a fait le bilan de l’attaque meurtrière
Ces attaques perpétrées, ont été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une coalition de groupes jihadistes (formée le 1er mars 2017 et dirigée par le Malien Iyad Ag Ghali), ont fait huit morts parmi les forces de défense et de sécurité (sur les deux sites), ainsi que huit assaillants abattus et 85 blessés dont 24 civils.
Le 6 mars, Maïza Sérémé, la procureure du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga, a indiqué que huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue, et plus d’une soixantaine de personnes ont été auditionnées comme victimes ou témoins.