L’association francophone de lutte contre la peine de mort, « Ensemble contre la peine de mort » (ECPM), a annoncé la tenue, lundi 9 au mardi 10 avril à Abidjan d’un congrès intitulé « congrès africain contre la peine de mort ».
La peine de mort au centre d’un congrès à Abidjan lundi.
Plus de « 300 abolitionnistes venus de toute l’Afrique sont attendus » à Abidjan à cette occasion.
Parmi eux, cinq ministres africains, mais aussi de nombreux diplomates, parlementaires, universitaires, avocats, membres d’ONG sont également annoncé, selon la note.
Les congrès contre la peine de mort ont pour vocation de permettre au mouvement abolitionniste de se réunir, de ressauter, de s’informer et de faire émerger des stratégies concertées. Pour ce nouveau Congrès, nous avons choisi l’Afrique, considérée comme le potentiel prochain continent abolitionniste.
L’Association ECPM , a été créée en 2000 et organise depuis 2001 les Congrès mondiaux contre la peine capitale, et depuis 2012, les congrès régionaux contre la peine de mort.
La peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d’une faute qualifiée de crime capital .
Plusieurs pays continuent de mettre en exécution la peine capitale .
La sentence est prononcée par l’institution judiciaire à l’issue d’un procès. En l’absence d’un procès, ou dans les cas où celui-ci n’est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d’exécution sommaire, d’acte de vengeance ou de justice privée.
Si de nombreux États ont aboli la peine de mort, d’autres recourent toujours à la sentence capitale. Selon Amnesty International en 2016, au moins 1 032 personnes ont été exécutées.
Cinq pays sont responsables de la plupart des exécutions à savoir, la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, l’Irak et le Pakistan.
Pour la première fois depuis 2006, les États-Unis ne font plus partie de ce quintet de tête.