Le terrorisme préoccupe les dirigeants du Burkina Faso et du Mali. Le Premier ministre burkinabé Paul Tieba a affirmé face à la presse mardi, à Ouagadougou, que son pays et le Mali sont « déterminés à travailler main dans la main pour éradiquer le fléau ».
Terrorisme, Paul Tieba et Souleymane Boubeye en première ligne
Le Burkina Faso et le Mali, selon Paul Thiéba, ont une totale convergence de vue sur ce point et sont « déterminés à travailler main dans la main pour éradiquer le fléau du terrorisme ».
« Nous sommes convaincus que la réponse à la question de la lutte contre les forces du mal (terroristes) n’est pas que sécuritaire, elle est aussi essentiellement une question de développement », a déclaré M. Thiéba, lors d’un point de presse en compagnie de son homologue malien Soumeymane Boubeye Maïga.
Pour rappel, huit militaires burkinabés ont été tués le 02 mars dernier dans une attaque terroriste à Ouagadougou contre l’ambassade de France et l’état-major général des armées.
Boubeye Maiga, en visite d’amitié et de travail de 48 heures à Ouagadougou, a pour sa part ajouté que la sécurité du Mali et du Burkina, pays voisins frappés par le terrorisme, est « indivisible » et que la riposte aux attaques devrait être « militaire », mais également fondée sur le dialogue avec certains groupes.
G5 Sahel, l’outil de combat du terrorisme régional
Créé lors d’un sommet du 15 au 17 février 2014 par cinq États du Sahel, à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad, le G5 Sahel ou « G5S » est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité.
Les cinq pays œuvrent à mettre sur sur pied une force militaire antiterroriste multinationale, connue sous le nom de Force conjointe du G5 Sahel, pour « combattre les groupes armés islamistes »,un fléau qui déstabilise de plus en plus la région.