Des organisations des droits de l’homme dont le FIDH se sont dites « satisfaites » du transfèrement samedi, à la Cour pénale internationale (CPI) de Al Hassan Ag Abdoul , « suspecté de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en 2012 et 2013 à Tombouctou », dans le Nord du Mali, dans une note.
Pour le FIDH, le transfèrement de Al Hassan marque une étape importante
« Nous sommes satisfaits que la Cour nous ait entendus et ait élargi le champ de ces poursuites au Mali’, a déclaré le président de l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH) et avocat des victimes, Me Moctar Mariko.
Le vice-président de la Fédération Internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), Me Drissa Traore, dit espérer « que cette décision va permettre de relancer les procédures en cours devant la justice malienne ».
« Pour les victimes, le transfèrement d’Al Hassan à La Haye est un soulagement, surtout au moment où la situation au centre et au nord, y compris à Tombouctou, se dégrade avec la recrudescence d’actes de violences imputés à des groupes armés terroristes », s’est réjoui Me Moctar.
Dans le conjoint, ces neufs organisations, ont estimé que le transfèrement de Al Hassan marque « une étape importante dans le traitement par la justice des crimes commis durant cette période »
Ces organisations qui avaient déposé plainte contre en Al Hassan Ag Abdoul en mars 2015 devant la justice malienne, se « félicitent de ces poursuites qui interviennent au moment où les procédures judiciaires nationales semblent au point mort en dépit des engagements des autorités maliennes ».
Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud est suspecté, selon un mandat d’arrêt délivré par la Chambre préliminaire I de la CPI le 27 mars 2018, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en 2012 et 2013 à Tombouctou, au Mali.