Le président du Club des Houphouëtistes, Akué Georges Aimé, membre, du bureau politique du Pdci, l’un des précurseurs du mouvement, qui valorise les idéaux du père fondateur Felix Houphouët Boigny, a apporté son « soutien » samedi à la plateforme de l’opposition, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), dans un communiqué.
Le club des houphouëtistes accompagne EDS dans son combat
« Nous réitérons notre indéfectible soutien et notre disponibilité à nos camardes de la plateforme EDS dans leur combat pour la démocratie et la souveraineté », indique la note.
Le 22 mars 2018, la plateforme EDS, composée de mouvements de la société civile et de partis politiques, a organisé une marche qui devait rallier le monument des martyrs (au Nord d’Abidjan) au boulevard de la république (Plateau, Centre des affaires).
« Cette manifestation avait pour but essentiel de protester contre le maintien de la Commission électorale indépendante (CEI) en l’état, vu que sa conception actuelle est devenue obsolète », selon le Club des Houphouëtistes.
« Les forces de l’ordre en grand nombre sur les lieux », ont dispersés, les manifestants et journalistes a coup de « gaz lacrymogènes », arrêtant certains, a déploré ce mouvement.
Le Club des Houphouëtistes a condamné « fermement cette barbarie policière, de plus, qui vient encore une fois de porter une grave atteinte à la manifestation de la démocratie dans notre pays », demandant « instamment au gouvernement de libérer sans condition et délais tous (les) camarades emprisonnés’.
Créée le 20 avril 2007, la plateforme EDS est constituée de mouvements de la société civile et 16 partis politiques de l’opposition, dont l’Union républicaine pour la démocratie (URD) de Danielle Boni Claverie ,une frange du Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par Aboudramane Sangaré, un proche de l’ex-président Gbabgo et ,Georges Armand Ouegnin président de la plateforme ( EDS).
EDS a pour but la restauration de la paix et de l’Etat de droit en Afrique et plus précisément en Côte d’Ivoire.