Annoncé comme candidat à l’élection présidentielle de son pays sur Jeune Afrique et relayé par France 24, le footballeur camerounais, Samuel Eto a demandé dimanche un droit de réponse à ces médias, pour démentir les informations publiées à son encontre, sur sa page Facebook.
« J’estime que les propos tenus à mon encontre portent atteinte à mon honneur et véhiculent de nombreuses allusions malsaines », a déclaré Samuel Eto peu après la diffusion de l’article du magazine Jeune Afrique, qui a été ensuite relayé par la chaîne France 24.
Samuel Eto’o a accusé certains » journalistes » d’avoir publié des informations pour faire un « buzz », or ce « canular est malfaisant » aussi bien sur la forme que sur le fond », voulant profiter « d’une tradition séculaire » liée au 1er avril.
En ce qui concerne la forme, il dit être « profondément respectueux des institutions de (son) pays et ceux qui les incarnent », estimant que « l’élection présidentielle et l’exercice de la fonction suprême sont très importants pour que l’on puisse en parler avec autant de légèreté. »
Quant au fond, M.Eto’o a estimé que « les propos attribués à (sa) modeste personne sous le couvert d’une supposée farce sont absolument réducteurs et dénotent un manque de respect total de la part de leurs auteurs qui prétendraient qu’en 2017 (qu’il)’aurait déclaré « avoir toujours rêvé de faire la politique » en précisant que « le moment tant attendu est enfin là ! »
Le magazine Jeune Afrique a publié dimanche une interview fictive sur leur site internet sous des titres « Samuel Eto’o Fils: Pourquoi je suis candidat à la présidentielle camerounaise« , puis repris peu après par la chaîne d’information continue (France 24).
M.Eto’o a réclamé « la publication du communiqué rectificatif dans les meilleurs délais », affirmant qu’il « n’a jamais livré cette interview ».
Quelques heures après la sortie de Samuel Eto’o, Jeune Afrique a précisé qu’il « n’a jamais livré cette interview directement sortie du fruit de (l’) imagination à l’occasion du 1er avril ! ».