La Côte d’Ivoire vient de bénéficier d’un important appui financier de la Banque mondiale (BM). En visite à Abidjan, le vice-président, Makhtar Diop, a indiqué que l’institution bancaire va octroyer au pays un prêt de 1 milliard de dollars.
Côte d’Ivoire, la Banque mondiale annonce un prêt de 1 milliard
La Banque mondiale a décidé de soutenir l’économie ivoirienne. L’institution de Bretton Woods va en effet décaisser la somme de 1 milliard de dollars afin d’épauler la stratégie de développement mis en place par le gouvernement Alassane Ouattara.
L’annonce a été faite par Makhtar Diop, vice-président de l’Institution financière pour l’Afrique, au sortir d’un entretien avec le chef de l’État ivoirien. Ce financement va consacrer 300 millions de dollars, soit 150 milliards de francs CFA, pour la filière cacao et 200 millions de dollars alloués à la transformation de l’anacarde (ou noix de cajou). À noter que dans la production de ces deux produits, la Côte d’Ivoire occupe la première place mondiale.
Cet appui financier vient donc jeter les bases d’une croissance économique robuste et renforcer ces secteurs de production enclins à des difficultés. Selon M. Diop, l’appui financier sera mis à la disposition du pays « au cours de cette année fiscale qui se termine en juin ».
Relativement au projet de l’Émergence 2020, le vice-président de la Banque mondiale, a fait une recommandation au président Ouattara quant à une meilleure répartition des revenus de la croissance. « Il faut faire plus pour l’emploi des jeunes et l’inclusion sociale », a-t-il préconisé.
Le vice-président de l’Institution a par ailleurs estimé que les autorités ivoiriennes devraient davantage réguler et faciliter l’accès aux « services sociaux de base » (éducation, santé, eau potable, ndlr) dans les zones rurales afin de réduire « la pauvreté et les inégalités ».
Notons que la filière cacao traverse une zone de turbulences ces derniers temps, due à la chute du cours mondial de cacao. Cette manne permettra assurément de donner un souffle nouveau au poumon de l’économie ivoirienne.