La Commission Nationale de la Francophonie de Côte d’Ivoire dirigée par Mme Khady Diallo a organisé un séminaire intitulé « culture entrepreneuriale et économies nouvelles ». Un Panel d’experts a lors de cette cérémonie encouragé à la création d’entreprises avec prise en compte dès le départ des « économies nouvelles ».
La Francophonie enseigne la culture entrepreneuriale et économies nouvelles
Mardi 20 mars 2018, lors de la Journée internationale de la Francophonie d’Abidjan portant sur la « culture entrepreneuriale et économies nouvelles », un panel de spécialistes a mis en avant l’importance des nouvelles technologies dans le développement des entreprises. De ces intervenants, M. Garcia SOGNON, patron de l’agence de presse et de webmarketing Media Sur 7 (France), a insisté sur le côté incontournable de son domaine dans le développement d’une entreprise.
Sur invitation spéciale de Mme Khady Diallo, Secrétaire Générale de la Commission Nationale de la Francophonie en Côte d`Ivoire, à l’Amphithéâtre de l’ ISTC, Garcia SOGNON a partagé sa riche expérience dans le milieu du web et démontré à quel point ce secteur attendait « au carrefour tout entrepreneur désireux de vite développer son activité ».
« Internet est un élément essentiel de l’économie numérique » a-t-il lancé avant d’expliquer comment il a crée sont entreprise grâce au seul web. « Je suis allé en France avec la volonté d’apprendre pour ensuite partager avec les frères et soeurs restés ici au pays. J’ai donc, après ma formation dans les techniques de référencement de sites internet, crée www.foot-sur7.fr, un site d’information dédié à 100% au football. Je savais mes objectifs difficiles à atteindre parce que ma thématique restreinte dans un environnement fortement dominé en France par L’Équipe, Foot Mercato… Mais désireux de tester mes capacités, j’ai lancé ce site internet qui n’était au départ qu’un blog. »
Il a ensuite travaillé d’arrache-pied sans compter ses heures, parce que dit-il, les services dans ce domaine coutent très chers. « Il faut savoir que pour positionner un site internet comme le mien qui tourne aujourd’hui à plus de 100 000 visites/jour, avec une audience à 85% française, il faut investir beaucoup d’argent que je n’avais pas à l’époque. J’ai donc travaillé nuit et jour, posté des milliers d’articles optimisés pour faire ressortir mon site dans les moteurs de recherche. Aujourd’hui, mon site internet existe dans le paysage footballistique français et forcement dans les pays francophones et plus encore.»
Grâce à la popularité de son site, Gary SOGNON qui est aujourd’hui Google partenaire dans les programmes de monétisations du géant du web a créé son agence Media Sur 7 qui emploie plusieurs personnes.
Se réjouissant de la démarche de la Commission Nationale de la Francophonie qui encourage les entrepreneurs à intégrer les nouvelles technologies dans le développement de leurs entreprises, il a assuré que : « Le web peut permettre de vite faire grandir une entreprise. Que vous soyez un cabinet d’experts-comptables ou le vendeur de fruits et légumes du marché, vous pouvez tirer plein profit de cette technologie nouvelle. C’est même grâce aux web que votre entreprise changera rapidement de dimension si vous faites bien les choses. »
Toujours selon le panelliste « lancer un site internet au départ d’une activité permet de gagner du temps. Un site internet bien fait devient votre meilleur commercial puisqu’il vous permet de réaliser des ventes pour les commerçants ou de mieux faire connaitre votre service au public pour les autres types d’activités.»
Khady Diallo, une visionnaire au service de la Côte d`Ivoire
Le panelliste Garcia « Gary » SOGNON a ensuite salué la grande vision de Mme Khady Diallo qui aide en Côte d’Ivoire, via l’institution qu’elle dirige, les jeunes à adopter la « culture entrepreneuriale et économies nouvelles ». Il lui a signifié sa reconnaissance pour l’opportunité qu’elle lui a offerte de partager son « expérience avec les séminaristes» et surtout de ce qu’elle travaille continuellement à grandir la culture ivoirienne depuis sont retour en Côte d’Ivoire en 1979.