Des représentants du G5 Sahel ont reçu, vendredi dernier, la visite d’une délégation de hautes personnalités françaises. Le ministre des Affaires étrangères et celui de l’Intérieur se sont rendus au Niger puis au Burkina Faso dans le but de renforcer le soutien de la France aux cinq pays engagés dans la lutte antiterroriste au Sahel.
G5 Sahel, Le Drian et Collomb à Niamey et Ouagadougou
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, et son homologue de l’Intérieur Gérard Collomb étaient, ce week-end, en Afrique de l’ouest. À Niamey comme à Ouagadougou, ces émissaires du gouvernement français étaient venus apporter leur soutien aux actions du G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme dans cette vaste zone sahélienne en proie à des attaques terroristes.
Au Burkina Faso, la délégation française a réitéré toute la compassion du gouvernement d’Emmanuel Macron aux autorités burkinabè quant à l’attentat terroriste qui a été perpétré le 2 mars dernier. Ce énième attentat au pays des hommes intègres a soulevé le courroux du locataire du Quai d’Orsay qui a réaffirmé la volonté de son pays à lutter contre le terrorisme dans le Sahel.
« La riposte aux attentats, au terrorisme, c’est le renforcement de nos liens », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Notre riposte c’est de renforcer nos liens notre coopération. »
Rappelons que la France est totalement engagée dans la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’ouest à travers la force Barkhane. Le président français n’a lui-même cessé d’appeler à l’aide internationale pour soutenir la coalition du G5 Sahel. C’est à juste titre que lors de la Conférence des donateurs de Bruxelles, cette force conjointe a récolté 414 millions d’euros comme appui budgétaire pour son opérationnalisation.