Trois (3) gendarmes ont été tués et un autre blessé, dans la nuit du lundi au mardi à quelques encablures de Niamey, la capitale du Niger, dans une attaque contre un poste de gendarmerie.
La mort des gendarmes près de Niamey inquiète tout le Niger
Dans la nuit du lundi 12 au mardi 13 mars, des assaillants non identifiés ont perpétré une attaque à un poste de gendarmerie à l’entrée du village de Goubé, dans la région de Tillabéri. La fusillade entre les gendarmes et ces quidams a duré une trentaine de minutes, avant que ces derniers ne prennent la clé des champs vers la frontière malienne avant l’arrivée des renforts.
L’attaque n’a certes pas encore été revendiquée, mais elle est d’autant plus intrigante qu’elle a été perpétrée à seulement une quarantaine de kilomètres de la capitale nigérienne. Serait-ce un message fort que les terroristes qui pullulent dans la vaste région sahélienne entendent lancer aux autorités nigériennes ?
Le mercredi 17 janvier dernier, le camp militaire de Toummour, une ville située dans la région de Diffa a été le théâtre d’une attaque. Les chiffres officiels font état de 5 militaires et un civil tués avec une dizaine de blessés.
Le 4 octobre 2017, quatre soldats américains et quatre militaires nigériens avaient également été tués dans une embuscade près du Mali. Dans la foulée, à la deuxième moitié du mois d’octobre, douze gendarmes nigériens avaient été tués dans une attaque dans la ville d’Ayorou, non loin de la frontière malienne.
Notons que la procédure d’opérationnalisation de la coalition armée, dirigée par le président nigérien Mahamadou Issoufou, avance lentement alors que les groupes jihadistes sont de plus en plus actifs. Toute la communauté des cinq pays qui composent cette force avait pourtant eu une bouffée d’oxygène après la conférence des donateurs de Bruxelles où le G5 Sahel a récolté 414 millions d’euros.