Aliko Dangote a décidé de partager son expérience avec la jeunesse africaine. À cet effet, l’homme d’affaires nigérian, par ailleurs première fortune d’Afrique, a ouvert une école de commerce dans l’État de Kano, le vendredi 2 mars dernier.
Aliko Dangote ouvre sa première école de commerce à Kano
« Dangote Business School« , tel est le nom de la nouvelle école de commerce que vient d’inaugurer le milliardaire nigérian Aliko Dangote. Cette école construite à l’université Bayero dans l’État de Kano dont il originaire, a coûté au richissime homme d’affaires la somme de 3,3 millions de dollars. Elle est dotée de deux bibliothèques, quatre amphithéâtres, un auditorium de 650 places et un incubateur d’entreprises.
Le géant du business africain entend, par cet acte, redynamiser le monde des affaires en Afrique et surtout au Nigeria. Il veut par ailleurs donner la chance aux nouvelles générations d’intégrer le monde des affaires. « Mon but est de faire de cette école une référence en ce qui concerne la façon dont le Nigeria et l’Afrique peuvent faire des affaires. Elle devra mener des études et des recherches en lien direct avec nos besoins, pour pouvoir partager de bonnes pratiques dans toute l’Afrique », a-t-il déclaré lors de l’inauguration.
Le magnat du business africain n’entend cependant pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit également construire une deuxième école de commerce, « Aliko Dangote Complex, à l’université d’Ibadan dans l’État d’Oyo au sud-ouest du Nigeria. Le coût de cette autre infrastructure s’élève à plus de 600.000 dollars.
Ces deux écoles pourront, à terme, nouer un partenariat stratégique avec les meilleures universités du monde comme la Harvard Business School.
Notons que le richissime homme d’affaires nigérian a fait fortune dans le ciment, le sucre et bientôt le pétrole. « The african way of doing business », tel est le slogan qu’il s’est choisi pour transmettre ses connaissances et sa riche expérience aux jeunes africains afin d’en faire des leaders et des hommes d’affaires prospères de demain. Le coût d’accès à ces établissements constitue, à n’en point douter, la clef de voûte de ces projets incubateurs.
Toutefois, il convient de rappeler qu’en dehors du secteur éducatif, le plus riche du continent africain est reconnu dans son pays pour sa générosité. En mai 2016, par exemple, il avait offert dix millions de dollars aux familles victimes de la barbarie de la secte islamiste Boko Haram.