La ville de MBahiakro a été le théâtre de chaudes échauffourées mardi 6 mars en réponse à l’assassinat d’une élève de 5e au lycée moderne de ville. La police à précédé à des arrestations pour «Atteinte à l’ordre public».
MBahiakro, le calme est revenu dans la ville
Des motos de la gendarmerie de la ville de M’Bahiakro ont été saccagés par des élèves et des personnes civiles après l’assassinat d’une jeune élève de la classe de 5e du lycée moderne de cette ville. Les autorités n’ont pas toléré ces débordements puisque pas moins d’une dizaine de personnes ont été interpelées et placées en détention.
Ces personnes détenues dans les locaux de la prison civile de MBahiakro sont accusées d’ «Atteinte à l’ordre public». Ce sont en majorité des élèves et quelques civiles ayant participé à ce mouvement de colère à la suite de l’assassinat de leur camarade. Lors de cette manifestation, non autorisée, près de quinze personnes ont été blessées, certains par balles.
Les blessés ont été conduits au Centre hospitalier universitaire (CHU) de la ville de Bouaké. Ce sont au total, 26 personnes qui ont été arrêtées et gardées à vue et qui pourraient passer devant le juge pour s’être montrés violents, surtout envers les forces de l’ordre. Le calme était revenu après l’énergique intervention des autorités sécuritaires de la ville.
Ces derniers mois en Côte d’Ivoire, de graves crimes de sang sont découverts dans plusieurs villes, dont Abidjan où l’assassinat du petit Bouba (4 ans) a ému la population. Le lieu de découverte de son corps où les populations allaient se recueillir avec des bouquets de fleurs est désormais réglementé. Les policiers sur place refusent que les personnes touchées par ce drame y déposent des messages sur papier ou encore des bouquets de fleurs après ceux acceptés le jour de la cérémonie en son honneur. Pour un policier interrogé, cette décision est prise pour éviter que cet endroit devienne à terme un dépotoir d’ordures…
Un autre fait similaire s’étant déroulé à Dikodougou, une localité du nord de la Côte d’Ivoire, rattachée au département de Korhogo, a été porté à notre connaissance. Un jeune élève de CE1 aurait été retiré de l’école par son oncle qui va ensuite l’assassiner suite à une recommandation que lui aurait faite son marabout. Ce dernier n’exigerait au supposé criminel du sang humain contre une prospérité à nulle pareille.