Six (6) soldats maliens du Groupement tactique interarmés « SIGUI » ont été tués, ce mardi 27 février, après le passage de leur véhicule sur un engin explosif. Les jihadistes entendent ainsi envoyer un signal fort aux forces du G5 Sahel qui viennent pourtant de bénéficier d’un financement à la Conférence de Bruxelles.
Les jihadistes bandent leurs muscles contre les forces du G5 Sahel
Le vendredi dernier, le G5 Sahel s’était réuni dans le cadre de la conférence des donateurs à Bruxelles, la capitale belge. Lors de cette conférence qui a réuni plus d’une vingtaine de dirigeants européens, du Moyen Orient et des cinq chefs d’Etat membres de la coalition, la force conjointe a bénéficié d’un appui budgétaire de 414 millions d’euros. Les éléments de cette force sont donc en passe d’être déployés sur le théâtre des opérations pour lancer des offensives antiterroristes.
Cependant, les groupes jihadistes n’entendent pas se laisser intimider. Ils se mettent d’ores et déjà en ordre de bataille. Après la récente attaque contre les forces françaises revendiquée par Iyad Ag Ghali, un véhicule de commandement suisse échappé à une embuscade.
Dans la soirée de ce mardi encore, à l’Est de Dioura, une localité située au centre du Mali, un véhicule du Groupement tactique interarmés , »SIGUI« , a heurté un engin explosif. La déflagration qui s’en est suivi a entrainé la mort de six (6) soldats maliens au nombre desquels le lieutenant Nouhoum Samaké.
En lieu et place des attaques frontales, les jihadistes ont désormais opté pour des embuscades et des poses d’engins explosifs improvisés au travers des voies empruntées par les patrouilles militaires.
Les Forces armées maliennes (FAMa), la force conjointe du G5 Sahel, ainsi que les autres forces internationales (Barkhane, Minusma) gagneraient donc à mutualiser leurs efforts afin de venir à bout de ces terroristes qui ont mis la région sahélienne sous leur coupe.