Le GSIM, du jihadiste Iyad Ag Ghali, a revendiqué ce vendredi, l’explosion de la mine artisanale qui a tué deux soldats français au Nord-Mali. Cette nouvelle a été révelée au grand jour à partir d’un communiqué du groupe terroriste.
Iyad Ag Ghali s’attribue la paternité de l’explosion qui a endeuillé Barkhane
Désormais, les rideaux d’incertitudes ont été levés. Par un communiqué, le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) du chef jihadiste Iyad Ag Ghali a revendiqué l’explosion qui a coûté la vie à deux soldats français de l’opération Barkhane et blessé un autre dans la région de Gao.
Dans ce communiqué rendu public à partir de « Al Zallaqa« , le groupe terroriste précise aussi que les récents attentats des 27 et 28 janvier derniers émanent de ses éléments.
Installé au Sahel depuis 2014 avec un effectif de 4.000 soldats, la force française a deja perdu douze soldats. Très affectées par la mort de leurs soldats, les autorités françaises ont exprimé toute leur compassion : « C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort en opération de deux militaires tués ce matin au Mali dans l’attaque à l’engin explosif improvisé de leur véhicule blindé. » D’où la détermination d’Emmanuel Macron à oeuvrer au renforcement et à l’opérationnalité de la force conjointe du G5 Sahel.
En revanche, l’opération Barkhane a réalisé un exploit salutaire depuis son avènement dans le Sahel. À ce jour, les opérations de cette force ont permis de neutraliser 450 jihadistes et réussi tant bien que mal à stabiliser certaines régions de la vaste zone sahélienne.