Barkhane, la force française au Sahel, a intercepté, ce jeudi 22 février, 4 jihadistes présumés lors d’une opération qui visait la neutralisation d’un groupe terroriste dans la zone frontalière entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Barkhane intercepte 4 jihadistes présumés dans la région de Gao
La force française au Sahel, plus connu sous la dénomination Barkhane, a arrêté quatre (4) jihadistes présumés ce jeudi dans la région de Gao. Ces individus seraient issus du groupe terroriste d’Adnan Abou Walid Sahraoui, un redoutable chef jihadiste du MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) qui se réclame de l’Etat Islamique (EI).
Selon nos sources, ces quatre individus ont été arrêtés dans la zone où deux soldats français avaient trouvé la mort dans l’explosion d’une mine artisanale au passage de leur véhicule le mercredi dernier. Cette opération suivra son cours jusqu’à la neutralisation du groupe d’Adnan Abou Walid Sahraoui. C’est du moins l’objectif militaire que s’est assigné la force française.
Dans cette lutte, Barkhane n’est pas seule. En plus de l’appui du gouvernement malien, le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA, ex-rébellion) et le Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) apportent leurs soutiens pour la lutte antiterroriste dans la région. Ces groupes armés indigènes du Nord-Mali sont des signataires des accords de paix de 2015 qui ont permis une pacification relative dans la zone septentrionale du pays.
La force conjointe du G5 Sahel qui vient de bénéficier d’un appui budgetaire de 414 millions d’euros à la conférence de Bruxelles est par ailleurs très attendue sur le théâtre des opérations dans cette lutte contre le terrorisme.