QNET a été traduit en justice pour escroquerie, faux et usage de faux. Hier mardi, les responsables de la société étaient à la barre du tribunal de première instance de Labé, une localité située au centre du pays.
QNET poursuivie en Guinée pour escroquerie et faux et usage de faux
L’audience de la société QNET pour « escroquerie, faux et usage de faux » s’est ouverte ce mardi, mais n’a pu être se poursuivre. La raison, la majorité des plaignants n’étaient pas présents dans la salle d’audience. Le procureur a donc jugé bon d’annuler cette séance qui devrait reprendre le 13 mars prochain.
En cas de confirmation des charges, la société pourrait écoper d’une amende allant jusqu’à 50 millions de francs CFA, c’est le moins que l’on puisse retenir des recommandations faites par la société civile.
Pour rappel, QNET est une société de vente directe fondée par le malais Vijay Eswaran en 1998. Cette société propose une gamme de produits variés incluant vacances, produits d’énergie, de gestion du poids, de nutrition, de soins personnels, d’entretien domestique, de luxe et d’accessoires de mode.
Depuis son existence, l’entreprise a été soupçonnée d’escroquérie. Outre la Guinée, elle a été impliquée dans de telles affaires dans plusieurs autres Etats, à savoir l’Iran, le Sri Lanka, l’Indonésie, le Rwanda et l’Australie.
QNET pratique une technique commerciale appelée la vente pyramidale. Il s’agit en effet d’une forme d’escroquerie dans laquelle les fonds d’une entreprise sont tirés du quota de recrutements pendant que l’on fait croire que ceux-ci (les fonds) proviennent des activités de celle-ci.