Grace Mugabe, l’épouse de l’ex-président zimbabwéen, Robert Mugabe est présentée comme une diplômée en littérature et en sociologie. Mais une enquête revèle que son doctorat serait prématurément obtenu. Le vice-chancelier de l’Université du Zimbabwe qui a décerné ce diplôme a été arrêté pour nécessité d’enquête.
Le vice-chancelier de l’UZ arrêté à cause du doctorat de Grace Mugabe
Après 21 ans passés auprès de l’ex-président Robert Mugabe, Grace Mugabe a été citée dans plusieurs scandales. Cette fois-ci, une enquête ouverte sur les conditions d’obtention de son doctorat en 2014 fait des vagues. A en croire des sources proches du dossier, l’ex-première dame a obtenu son diplôme en seulement quelques mois après le dépôt de dossier.
Levi Nyagura, vice-chancelier de l’Université du Zimbabwe, qui a délivré ce diplôme a alors été mis aux arrêts par l’agence anticorruption zimbabwéenne pour abus de pouvoir.
Des enseignants de Sociologie de ladite université exerçant ont révélé que « la dame de fer » n’avait pas suivi le cursus normal permettant d’obtenir le doctorat. En effet, selon les normes universitaires, il faut 8 années avec une régulière admission pour soutenir sa thèse. Et pourtant, l’ancienne première dame l’aurait eu en quelques mois seulement sans avoir suivi le cursus universitaire requis. Eu égard à cette irrégularité, ce diplôme lui sera retiré, c’est du moins ce que réclament les enseignants qui ont signé une pétition dans ce sens.
Hormis ce scandale, « Gucci Grace« , surnom en référence à la marque de luxe italienne, est impliquée dans plusieurs autres mefaits. En 2017, avant la chute de son époux, celle-ci avait eu des demêlés avec sud-africaine pour avoir battu un mannequin à Johannesburg.
En Chine, précisément à Hong Kong, elle s’en était prise à un photographe britannique, lui torturant le visage. Par ailleurs, « Disgrace« , un autre surnom qu’on lui attribue, serait à la base de la chute du plus vieux président en exercice au monde à l’époque pour avoir affiché des ambitions de sa succession,
