Des accrochages entre les forces de l’ordre et des civils ont augmenté le nombre de victimes de la crise postélectorale guinéenne, ce lundi. Des personnes ont perdu la vie et d’autres blessées, mais les autorités locales ont pris d’importantes décisions pour faire la lumière sur les faits.
La crise postélectorale fait de nouvelles victimes en Guinée
Alors que l’on pensait avoir définitivement tourné la page de la crise postélectorale que les violences ont resurgi de plus belle. Ce lundi, lors d’un accrochage entre forces de l’ordre et des populations d’un quartier de la capitale, Conakry, réputé favorable à l’opposition, deux jeunes habitants du quartier ont été tués et plusieurs autres blessés.
A en croire Boubacar Cissé, porte-parole de la police, l’une des victimes a été fauchée par un véhicule et l’autre atteint par balle. Mais cette fois-ci, les autorités ne sont pas restées bouche bée. Le procureur de la République, Sidy Souleymane N’Diaye, a pris d’importantes décisions pour mettre la main sur les responsables de ces faits afin de les traduire en justice.
Pour rappel, les violences de la crise postélectorale ont coûté la vie à plus d’une dizaine de personnes en Guinée et plusieurs autres blessés. Le régime d’Alpha Condé devrait prendre ses dispositions pour éviter le pire à sa patrie, car la CENI (commission électorale nationale indépendante) n’a pas encore proclamé tous les résultats de ces élections municipales. La tension demeure donc perceptible dans cet Etat de l’Afrique de l’ouest.
Il est encore temps que le gouvernement guinéen prenne des mésures afin d’éviter une situation chaotique au pays.