Ce mercredi, dans les rues d’Accra, la capitale du Ghana, plusieurs personnes ont marché pour affirmer leur mécontentement. Et pour cause, l’augmentation du prix du carburant ces derniers temps qui rend la vie chère et difficile dans le pays.
Manifestation contre la vie chère, les Ghanéens pressent leur président
La hausse du prix du carburant a rendu la vie difficile au Ghana, et les manifestants demandent au gouvernement d’y trouver une issue en vue de réduire les impacts sur la population. Au nombre des personnes indignées figurent des membres de la société civile, des commerçants, mais aussi des conducteurs. Ils ont marqué leur mécontentement vis-à-vis du gouvernement ghanéen qui, pour eux, est en train de faillir à ses promesses électorales. On pouvait ainsi lire sur des pancartes : « Monsieur le président, écoutez les chauffeurs ! », et aussi « ce n’est pas ce que vous nous avez promis ».
De son côté, l’autorité compétente a assuré que la hausse du prix du carburant au Ghana ne dépend pas d’elle, sans toutefois donner l’origine de cette surenchère. Elle a néanmoins rassuré les manifestants de garder leur quiétude et que le mieux sera fait pour que le quotidien des populations ghanéennes revienne à la normale.
Le discours de l’autorité ghanéenne chargé des produits pétroliers semble rassurer les manifestants, mais des inquiétudes subsistent tout de même. La tension a baissé, n’empêche que des réserves ont toutefois été émises par ces milliers de mécontents. Ils ont clamé que le régime de Nana Akufo Addo avait un délai de deux semaines pour régler cette situation difficile que traversent le pays.
Rappelons que Nana Akufo Addo, enseignant à l’Université du Ghana de1964 à 1967, puis à l’Université d’Oxford en Angleterre et à Lancing College, a effectivement pris fonction en qualité de président de la République du Ghana le 7 janvier 2017.