La Côte d’Ivoire connait ces derniers temps une recrudescence de crashs d’hélicoptère. Hier, un autre aéronef de type Alouette II s’est écrasé dans les environs de la station balnéaire de Grand-Bassam. Face à ce énième accident, le Gouvernement ivoirien a décidé de suspendre certains vols afin de procéder à des audits.
Crash d’hélicoptère, le Gouvernement veut réagir
Ce vendredi 2 février, un crash d’hélicoptère est survenu dans la région de Motobé au nord de Grand-Bassam. L’aéronef avait décollé normalement pour répandre des produits fertilisants sur des parcelles agricoles.
Les choses semblaient se dérouler correctement avant que l’avion ne commence à perdre de l’altitude puis se crasher dans la plantation. Informés, les secours se sont vite rendus sur les lieux. Ce crash aura fait plus de peur que de mal. Aucune victime n’a été signalée, seul le pilote a été légèrement blessé.
Rappelons que cet accident d’avion n’est pas le premier à se produire dans les environs d’Abidjan. Début janvier, un hélicoptère appartenant aux Forces françaises en Côte d’Ivoire (Ffci) s’est écrasé à Alépé. Un mois auparavant, un crash a eu lieu à Adjouffou, dans la commune de Port-Bouët, occasionnant quatre blessés, dont une jeune fille de 15 ans. Le 14 octobre, un avion civil de type Antonov affrété par l’armée française s’était aussi écrasé dans la station balnéaire de Port-Bouët. Quatre Moldaves y avaient trouvé la mort.
Cet accident est donc le quatrième crash d’avion qui survient dans les environs de la capitale économique. Pour éviter la répétition de tels accidents, le ministère des Transports, en accord avec l’Autorité nationale de l’Aviation civile (ANAC) et le Bureau Enquêtes Accidents, a décidé de suspendre les activités de vols de la compagnie impliquée dans ces crashs. Cette mesure permettra aux autorités compétentes de procéder à l’audit des hélicoptères afin de garantir la sécurité du transport aérien.