La décharge d’Akouédo, à l’est d’Abidjan, sera définitivement fermée en juillet, a annoncé Anne Ouloto, ministre ivoirienne de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement durable.
Anne Ouloto annonce la fermeture définitive de la décharge d’Akouédo
La capitale économique d’Abidjan a abrité du 30 janvier au 1er février 2018 la deuxième Conférence des Parties de la Convention de Bamako (COP 2). Cette convention avait pour thème : « protéger la santé des populations et l’environnement des pays d’Afrique, améliorer et assurer la gestion des déchets dangereux et promouvoir la coopération entre les États africains ».
Anne Désirée Ouloto, à la tête de cette convention, a saisi cette occasion pour faire une annonce de taille. Elle a annoncé la fermeture de la décharge d’Akouédo dans les prochains mois. « La décharge d’Akouédo sera fermée au mois de juillet 2018 », a précisé la ministre.
Il faut dire que cette décharge située dans la Commune de Cocody accueille la quasi-totalité des déchets produits dans le district d’Abidjan. Ce sont en tout plus de 9 000 tonnes de déchets, selon un bilan officiel, qui s’y trouvent. Toutes ces ordures à ciel ouvert constituent un risque pour la santé publique, l’écosystème lagunaire et la nappe phréatique de la capitale économique. Il est donc approprié de fermer la décharge afin d’éviter un « drame écologique ».
Cependant, la fermeture de la plus grande décharge d’ordures ménagères de Côte d’Ivoire peut entrainer aussi l’augmentation de déchets dans la capitale ivoirienne. Les détritus posés en bordure de route, risquent d’augmenter et les caniveaux se remplient d’ordures et d’eaux usagées boueuses.
C’est pourquoi le Gouvernement ivoirien a pris des mesures nécessaires pour éviter de nouvelles décharges à ciel ouvert. De nouveaux centres d’enfouissement sont prévus dans les villes de Port-Bouët, Anyama et Bingerville.