La crise à la Fédération ivoirienne de football ( FIF ) préoccupe le ministre des Sports et des Loisirs, François Albert Amichia. Ce dernier a reçu à son cabinet l’ex-ministre René Diby pour s’entretenir sur l’affaire et trouver des solutions idoines à cette crise.
Amichia François veut des solutions idoines pour une sortie de crise à la FIF
La tension entre la Fédération ivoirienne de football (FIF) et le groupement G42 (collectif réclamant la démission de Sidy Diallo) préoccupe le gouvernement ivoirien.
Ce mercredi 31 janvier, le ministre des Sports et des Loisirs a convié son ainé, l’ancien ministre des Sports René Diby pour avoir ses avis et conseils sur la crise qui secoue actuellement la faitière ivoirienne de football. Les échanges entre les deux hommes ont ainsi porté sur des solutions idoines afin de ramener la sérénité au sein de la maison verte.
Au terme de cette réunion, il ressort que la solution la plus appropriée pour calmer les tensions est que chaque camp fasse preuve de sagesse et de compromis. « Nous pensons que la seule voie qui reste est que chacun mette de l’eau dans son vin pour qu’on puisse aller à l’apaisement et prendre un nouveau départ (…) parce que les textes de la fédération sont un peu caducs par rapport à la Loi sur le sport et le règlement intérieur. Il faut tout mettre de côté et repartir de zéro pour ramener la paix », a indiqué l’ancien ministre des Sports.
Il faut noter que la FIF est une institution apolitique. La Fédération internationale de football association (FIFA) interdit toutes ingérences politiques dans le football, conformément à ses statuts.
Cependant, le ministère des Sports, en sa qualité d’arbitre, peut concilier les positions pour une sortie de crise à l’amiable. « Bien que la FIFA interdise les interférences, il se trouve qu’en Côte d’Ivoire, le football est financé et géré par le Ministère des Sports. Et lorsqu’il y a une crise comme celle que nous connaissons, le ministre en tant qu’arbitre peut appeler des personnes-ressources pour voir comment l’on peut régler la situation » a expliqué René Diby.