La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) a rejeté toutes les accusations portées contre elle, suite à l’incident qui a fait plusieurs blessés graves et légers et d’énormes dégâts matériels dans la nuit du vendredi 26 et samedi 27 janvier à Blockhauss.
La FESCI rejette et condamne les incidents de Blockhauss
Dans un communiqué rendu public le dimanche 28 janvier, la FESCI a condamné l’incident survenu dans la nuit du vendredi à samedi dans le village de Blockhauss.
Pour Assi Fulgence Assi (AFA), secrétaire général du mouvement estudiantin, sa structure n’est pas mêlée à ce malheureux incident. Selon lui, les actions de la FESCI ne cadrent plus avec la violence depuis son avènement, indiquant qu’en aucun moment il a engagé des étudiants pour aller poser des actes irréversibles à Blockhauss. « Notre structure à une méthode singulière d’action qui impose que nos actions soient le reflet des aspirations de l’ensemble des militants et exécuter par le bureau national de la Fesci. », a souligné M. Assi.
Le patron du plus grand mouvement scolaire et estudiantin de la Côte d’Ivoire a dit que toutes les accusations portées contre sa structure est une cabale de certains médias notamment la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). En effet, aux dires de AFA, la RTI mène depuis toujours une campagne de diabolisation pour salir son image. « Pourtant, toutes les actions mener par notre organisation dans la réalisation de ses objectifs par le Bureau Exécutif National pour le bonheur des Élèves et Étudiants, n’ont jamais été couvert par cette chaîne publique qui doit véhiculer la bonne et juste information aux populations ivoiriennes », a martelé M.Assi.
Revenant sur l’incident en question, le secrétaire général a fait savoir que selon des temoins, il s’agissait d’une bagarre entre des étudiants qui fêtaient un anniversaire et des managers d’un bar situé au rond point de Blockhauss. Cette bagarre selon lui, a fait plusieurs blessés graves et légers et d’énormes dégâts matériels.
Par ailleurs, il a demandé qu’une enquête soit diligentée et que les auteurs soient punis. Et qu’il soit crée une cellule tripartite chefferie, police et étudiant pour prévenir d’éventuelles crises.