Quatre militaires des Forces armées maliennes (FAMA) ont trouvé la mort dimanche 28 janvier 2018 à Ménaka dans le nord-est du Mali. L’attaque a été perpétrée par des terroristes venus sur des motos et dans des véhicules contre le camp de la garde nationale malienne.
Ménaka, un camp des FAMA pris pour cible, quatre morts
Une attaque de djihadistes a causé la mort de quatre soldats maliens à Ménaka au nord-est du territoire malien. Près de la frontière nigérienne. Dimanche soir, l’Etat major des forces armées du Mali a indiqué qu’un kamikaze s’est fait exploser aux abords du camp de la garde nationale malienne occasionnant la mort de quatre soldats.
Selon un responsable de l’armée sous le sceau de l’anonymat qui s’est confié a l’AFP, il s’agirait plutôt d’une attaque menée sur le camp de la garde nationale de Ménaka par plusieurs terroristes arrivés sur des motos et dans des véhicules qui ont tué les soldats maliens.
Il a également fait savoir que cette attaque porterait la marque des hommes d’Adnan Abou AL-Walid AL-Sahraoui, chef de l’Etat Islamique (EI) dans le grand Sahara.
24 heures avant cette attaque, un attentat mené contre un camp militaire avait fait 14 morts et 18 blessés le samedi 27 janvier à Soumpi à quelques cent kilomètres de Tombouctou.