Après avoir ouvert la voie à la nationalité américaine à près de 2 millions de migrants, Donald Trump tient un discours de coopération internationale à Davos.
Donald Trump permet la naturalisation de près de 2 millions de migrants
Donald Trump a permis à 1,8 million d’immigrés clandestins de se procurer la nationalité américaine. Mais en même temps, comme une condition, il a demandé aux parlementaires américains de lui permettre de bâtir le mur à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Ce qui coûterait 25 millions de dollars. Pourtant, vu les énormes controverses que le désir de construire ce mur a suscité, l’on croyait que le premier citoyen américain aurait abandonné cette idée. Mais il y tient toujours.
Depuis son arrivée à Davos 5 dans le cadre du Forum économique mondial, en suisse, Donald Trump crée des surprises. En effet, connu pour ses discours isolationnistes, cette fois Donald Trump se lance à un jeu de pompier après avoir mis le feu à la poudre depuis son arrivée à la tête des États-Unis. Et de là-bas, il se livre à des discours de coopération internationale et de rachat.
Le président américain a fait savoir à la communauté internationale que son slogan « America first » ne signifie pas « l’Amérique seule.
Pour se racheter, l’actuel locataire de la maison blanche a affiché l’envie de son pays à coopérer « pour construire un monde meilleur .» Il dit être d’accord pour un « libre échange, mais il doit être juste.»
Après avoir traité des pays noirs d’Amérique et les pays africains de « pays de merde », le président américain semble avoir vécu de la peine. Dans une lettre adressée aux chefs d’État des pays africains actuellement en sommet à Addis-Abeba en Éthiopie, le 45e président des États-Unis déclare: « les États-Unis respectent profondément les partenariats et les valeurs que nous partageons avec l’Union africaine, les États membres et les citoyens du continent. Je veux souligner que les États-Unis respectent infiniment les Africains, et mon engagement pour des relations solides et respectueuses avec les États africains en tant que nations souveraines est ferme.»
Cette lettre, même si elle n’est pas intitulée lettre de pardon, elle semble l’être. « Veillez accepter mes salutations, mes plus hautes considérations, et meilleurs voeux pour le succès du sommet », achève-t-il sa lettre.