Après avoir traité certains pays africains de « merde », le Président américain Donald Trump tente de recoller les morceaux. Il a adressé ce vendredi 26 janvier une lettre aux chefs d’État et de gouvernement réunis au 30e Sommet de l’UA à Addis-Abeba.
Donald Trump présente ses excuses aux Africains ?
Ce vendredi 26 janvier, le locataire de la Maison-Blanche a adressé une lettre aux chefs d’État africains réunis à Addis-Abeba pour le 30e sommet de l’Union africaine (UA). « Les États-Unis respectent profondément les partenariats et valeurs que nous partageons avec l’Union africaine, les États membres et les citoyens du continent. Je veux souligner que les États-Unis respectent infiniment les Africains, et mon engagement pour des relations solides et respectueuses avec les États africains en tant que nations souveraines est ferme », a écrit le président américain Donald Trump.
Si cette déclaration officielle sonne comme des excuses, elle peine à convaincre. Moussa Faki Mahamat, président en exercice de l’UA, a déclaré que : « l’Afrique n’a pas encore fini de digérer les déclarations du président des États-Unis qui ont profondément choqué par les messages de mépris, de haine, de désir de marginalisation et d’exclusion de l’Afrique ». Ceci montre bien que la tension n’était toujours pas retombée.
Le 45e président américain devrait par ailleurs rencontrer à Davos, en marge du Forum économique mondial, le Président Paul Kagamé pour réchauffer les relations entre l’Afrique et les États-Unis. Toutefois, le successeur d’Alpha Condé à la tête de l’UA est connu pour son intransigeance en ce qui concerne l’image de l’Afrique. Il peut donc exiger au moins des explications ou au plus des excuses publiques de Donald Trump pour ses propos déplacés.
Pour rappel, le président américain qui recevait à la Maison-Blanche des sénateurs pour évoquer le problème de l’immigration aux États-Unis avait traité Haïti, Salvador et certains pays africains de « merde ». Ces propos ont créé un véritable tollé et de vives critiques à travers le monde. Les Africains exigent aujourd’hui des excuses de la part de Donald Trump.