En Côte d’Ivoire, le secteur minier se porte bien et les résultats enregistrés par cette activité durant l’année 2017 confirment sa bonne santé. Selon le dernier bulletin du Conseil des ministres, ce secteur a généré à lui seul un chiffre d’affaires de plus de 500 milliards de francs CFA.
Le secteur minier, un marché très prolifique
Depuis quelques années, le gouvernement ivoirien s’est donné pour ambition de diversifier son économie longtemps dominée par l’agriculture. S’il y a bien un secteur sur lequel les autorités ivoiriennes peuvent s’appuyer aujourd’hui pour atteindre cet objectif, c’est bel et bien celui des Mines.
En effet, le secteur minier enregistre une « santé d’or » ces derniers temps. Le ministre ivoirien de la Communication Bruno Koné, lors d’une conférence de presse après le conseil des ministres qui s’est tenue ce mercredi 24 janvier 2018, a révélé que la production aurifère a doublé en six ans. De 12 tonnes en 2011, elle est passée à 25,395 tonnes, soit une légère hausse de 2,5% par rapport à 2016.
Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, ce secteur autrefois peu attractif connait un regain d’intérêt. Ce domaine d’activité a « créé 44.000 emplois directs et indirects en 2017, contrairement à 2016, où le nombre d’emplois créé était de 33.000, soit une progression de 21% », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
Si ce secteur est encore très jeune et loin du niveau de production du cacao ou encore du café, il n’en demeure pas moins très prolifique. Le porte-parole du gouvernement a annoncé le lancement de grands projets comme la construction de nouvelles mines d’or, de nickel, de bauxite et de fer au cours des prochaines années. « Tout cela permettra à la Côte d’Ivoire de figurer dans les prochaines années parmi les pays les plus importants de notre continent en matière de production de minerais », a indiqué Bruno Koné, porte-parole du gouvernement.