La capitale du Tchad, N’Djaména était aux arrêts hier lundi 22 janvier 2018. La raison, les transporteurs étaient en grève. Par cet arrêt de travail, ils protestaient contre la hausse du prix du carburant à la pompe décidée par le gouvernement tchadien depuis le 5 janvier 2018.
La grève des transporteurs paralyse N’Djaména
Depuis hier lundi, la capitale tchadienne N’Djaména roule au ralenti. Taxis, bus et autres véhicules de transports en commun observent tous un stationnement. Leurs propriétaires ont décidé depuis hier d’arrêter de travailler pendant 24 heures.
Lancée par le collectif des syndicats des transports urbains tchadiens, la grève de deux jours a été suivie par la quasi-totalité des transporteurs du pays de Idriss Déby, paralysant du coup la capitale tchadienne et obligeant plusieurs travailleurs à se rendre à pied à leur lieu de travail.
Par cette grève, les transporteurs protestent ainsi contre la hausse du prix du carburant à la pompe décidée par le gouvernement depuis le 5 janvier.
Le litre de gasoil, dans les stations services, est passé de 568 FCFA à 590 et celui de l’essence de 523 FCFA à 570.
Dans la matinée du lundi, une manifestation d’élèves et étudiants des établissements de la capitale qui protestaient contre la grève des transporteurs, a réprimée par les forces de l’ordre qui étaient présentes sur toutes les grandes voies de N’Djaména.
La grève, aux dires du collectif des syndicats des transports urbains se poursuivra jusqu’à ce que le prix du carburant revienne à la normale.