Le Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage(RPP) a effectué sa rentrée politique le samedi. Au cours de cette cérémonie, Ouattara Gnonzié, son président a invité le président Alassane Ouattara à poser des actes forts et significatifs en faveur de la réconciliation nationale.
Ouattara Gnonzié appelle à sortir des discours et à poser des actes significatifs pour la réconciliation
Samedi, en prenant la parole au cours de la rentrée politique de son parti, Ouattara Gnonzié n’est pas passé par quatre chemins pour assener ses vérités aux autorités ivoiriennes. Abordant le sujet de la réconciliation nationale, il a déploré le manque de volonté de la part du président Ouattara et son gouvernement,qui au lieu de poser des actes forts et significatifs en faveur de la réconciliation nationale, proposent des discours aux Ivoiriens. Selon l’ex-patron de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), pour apaiser le climat socio-politique en Côte d’Ivoire, il faut que le pouvoir d’Abidjan prenne des « initiatives de grande portée à l’égard de tous les prisonniers politiques, y compris l’ex-président Laurent Gbagbo, son épouse et son ex-ministre Charles Blé Goudé ».
Poursuivant, M. Ouattara a fustigé la gestion du pays par la coalition au pouvoir, pour lui, la Côte d’Ivoire baigne dans une fragilité socio-politique qui ne dit pas son nom. « lorsqu’on scrute bien les signaux de la vie socio-politique ivoirienne, notre pays apparait comme un volcan qui somnole sous nos pieds » qui pourrait à tout moment « exploser et faire jaillir sa fusion mortelle si la conduite des affaires et la gestion du pays se poursuivent comme cela se fait maintenant », a-t-il indiqué.
Concernant les élections locales à venir, Ouattara Gnonzié a décrié la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), qui manque de consensus. Pour lui, elle ne favorise pas des élections crédibles, libres et transparentes. « Une élection pour qu’elle soit normale, doit être équitable. Mais elle commence d’abord par le cadre électorale. Le cadre électoral n’est pas consensuel, le pouvoir le sait, et même les partis politiques au sein de la coalition qui gouverne ne sont pas d’accord avec la composition actuelle du cadre électoral », a fait savoir le président du RPP.