Entrés en grève le mardi pour 72 heures, les enseignants du Burkina Faso, réunis au sein de 15 syndicats ont manifesté mercredi 10 janvier pour exiger du gouvernement burkinabé de meilleures conditions de vie et de travail.
Les enseignants dans la rue pour l’amélioration de leurs conditions de vie
Depuis le mardi, les enseignants burkinabés ont entamé une grève de trois jours pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Hier mercredi 10 janvier, répondant à l’appel de la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE), qui regroupe 15 syndicats, ils sont descendus dans les rues de la capitale Ouagadougou pour se faire entendre.
Les raisons évoquées par les enseignants grévistes ne sont autres que pour exiger du gouvernement burkinabé l’adoption d’un statut valorisant le personnel de l’éducation et l’amélioration.
Selon Wendyam Zongo, coordonnateur de la quinzaine de syndicats, la grève sera d’actualité tant que leurs revendications n’auront pas été satisfaites par le président Roch Marc Kaboré et son gouvernement. Ces revendications qui sont entre autres l’adoption d’un statut valorisant le personnel de l’éducation, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, de l’accès à l’éducation et des conditions de travail et la revalorisation de la fonction enseignante, ne sont pas à négocier, a fait savoir M. Zongo.
La grève qui s’achève ce jeudi, sera suivie de sit-in deux fois par semaine jusqu’à la satisfaction totale des revendications, selon le coordonnateur