Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), insiste à nouveau sur la nécessité de l’ouverture d’un « dialogue national » pour parler de la Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire – Réconciliation nationale: « C’est un dialogue inclusif qu’il faut » (EDS)
Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et souveraineté, demeure convaincu que seule l’ouverture d’un dialogue national impliquant les Présidents Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, peut permettre une réconciliation vraie en Côte d’Ivoire.
Dans une interview accordée à La Voie originale, l’ancien Secrétaire d’ Etat aux affaires sociales, exprime son souhait de voir tous les acteurs politiques et la société civile, se réunir autour de ces trois grandes figures du microscome politique ivoirien.
» Mon souhait, c’est de voir tous les acteurs de la vie politique et de la société civile, réunis autour des présidents Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, dans le cadre d’un dialogue national pour parler de la Côte d’Ivoire, notre patrimoine commun », a-t-il fait savoir.
Mais Armand Ouégnin estime que c’est au président Ouattara qu’il revient de prendre l’initiative de cette concertation nationale comme ce fut le cas du forum de la réconciliation nationale organisé en 2001.
» Le président Laurent Gbagbo est « le chainon manquant de la réconciliation ». Les Ivoiriens ont une profonde confiance dans ses capacités, ses compétences. Mais il appartient au pouvoir de prendre l’initiative d’un grand dialogue. Maintenant que le président Laurent Gbagbo est là, et que les trois plus grandes figures de la politique en Côte d’Ivoire, sont réunies, il est urgent que le régime prenne l’initiative de cette concertation, comme ce fut le cas, pour le forum de la réconciliation organisé en 2001, par le président Laurent Gbagbo », a-t-il proposé .
« Le constat est clair. Les Ivoiriens de toutes les tendances politiques aspirent profondément à la réconciliation vraie, seul gage d’un avenir lumineux et radieux pour notre beau pays. C’est donc un dialogue inclusif qu’il faut. Ce qui signifie (je répète), que toutes les forces politiques, ainsi que toutes celles issues de la société civile doivent prendre part à ces débats. Ce dialogue qui va consolider les fondements d’une réconciliation vraie pour une paix durable, nous le devons aux générations futures », a conclu le président d’ EDS.